Lecture en partage passe en mode hebdomadaire

Une belle initiative prise par l’équipe de bénévoles de lecture en partage, action du centre socioculturel Arts et Loisirs d’Arlac menée par une équipe de bénévoles dynamiques de l’association qui propose aussi la bibliothèque et Circul’livres

Quelques réactions à la précédente édition :

1 – Thierry Godard : Mise en ligne sur le site d'Arts et Loisirs d'Arlac

2 – Mme Valen : « Merci beaucoup pour ces résumés qui permettent de connaître à minimum un auteur et un livre »

3 – Danielle Dumont : « Merci, c’est parti pour «Lectures en Partage version coronavirus » grâce à votre diligence. Très bien présenté. Je vais faire une édition papier pour Mme Facquet, cela fera une personne de plus dans le club…

4 – Marie Hoarau : Merci beaucoup pour votre message qui vient apporter un peu d’air dans cet univers confiné : toutes ces dernières semaines je n’ai eu comme interlocuteurs que mon fils et la vendeuse de ma supérette… Mais nous allons bien et j’espère qu’il en est de même pour vous. Je ne sais pourquoi mais je dois reconnaître que j’ai moins envie de lire que d’habitude. J’ai à peine entamé la lecture d’Amazonia, roman qui m’est apparu comme tellement foisonnant qu’il m’a déconcertée… Mais je vais essayer d’y revenir. Par contre, j’ai lu avec plaisir Marie Darrieussecq, Jean-Paul Dubois ainsi que J.C. Guillebaud et je prendrai le temps de vous partager mes réactions.

5 –Mme Avril : Je vous donne une information, je viens d’écouter une émission très intéressante sur RCF 88.9, une interview de J.C. Guillebaud par Thierry Lionnet à propos du livre « Sauver la beauté du monde » (le lien a été diffusé à tout le groupe et nous avons remercié Mme Avril pour son info)

6 – Huguette Dartai : Merci beaucoup – Très intéressant. Ce livre est donc à lire !!

7 – Claudie Bellocq : Merci ! Quelle initiative très appréciable. Je viens de parcourir le résumé d’Amazonia et vais le commander, il me semble captivant.

8 –Nicole Boirin : annonce son analyse sur le livre de J.P. DUBOIS s’associant ainsi aux prochains résumés de Thérèse et Jacqueline.

9 – Denise Sanchez : Merci pour vos messages et les lectures de Danielle et Cathy de Amazonia (le livre appartenant à la Bibliothèque est en ma possession, je le rends dès que possible) Et l’interview de Guillebaud, très intéressant, merci 

Toutes ces remarques sont encourageantes, nous attendons les prochaines. Bonne Lectures. Portez vous bien et à bientôt L’EQUIPE DE LA BIBLIOTHEQUE »

Pour cette seconde édition Huguette DARTAY vous présente :

Sauvez la beauté du monde de Jean-Claude Guillebaud

Bonjour à toutes et à tous ,
Voici donc quelques réflexions sur le livre de Jean-Claude Guillebaud (Sauver la beauté du monde ) . Jean-Claude Guillebaud est charentais. Il est chroniqueur au journal Sud- Ouest depuis de longues années. Il a écrit de nombreux livres (40), fait des reportages sur les guerres de notre temps. C’est surtout un journaliste et essayiste. Il est très cultivé.
C’est un homme heureux qui veut faire passer sa joie de vivre à travers ce livre notamment. Il est vrai qu’il est chanceux. Passant trois jours à Paris pour son travail, il revient à Bunzac dans sa Charente natale, dans sa maison familiale où il peut admirer la nature dans toute sa splendeur. Il est amoureux de la nature. Et il nous livre ses passions et ses émotions en toute simplicité. Il nous décrit aussi bien la parade amoureuse des oiseaux, que la course effrénée de la biche et le brame du cerf ou le travail organisé des abeilles. Il dit : « Les animaux sauvages incarnent la sauvagerie et une liberté dont nous avons perdu l’usage. C’est la part sauvage du monde.»
Mais cette beauté a toujours existé depuis la nuit des temps. C’est alors qu’il nous parle des grottes de Lascaux, des cathédrales du Moyen-Age, des moyens techniques pouvant nous faire découvrir les choses les plus mystèrieuses, et enfin les belles personnes qu’il a pu rencontrer et leur vie extraordinaire.
Il dit : « Une belle personne est un être humain qui irradie je ne sais quelle douceur pacifiée, une trêve dans la grande bagarre de la vie ».
Il a aussi le bonheur de pouvoir s’émerveiller comme un enfant. Il dit: « L’émerveillement devant la beauté du monde sous toutes ses formes garde un lien génétique avec l’ esprit d’enfance. »
Plus loin il ajoute : « L émerveillement ce n’est pas un concept, c’ est une suffocation ravie. C’est sur cet émerveillement continuel qu’il faut tabler si l’on veut sauver la beauté du monde. »
Il faut donc changer notre regard, décider de voir la beauté.
C’ est un livre très actuel. Notre nouvelle vie confinée nous permet justement de réfléchir à un nouveau monde social et surtout écologique. Y parviendrons-nous si l’on s’attarde sur la beauté du monde? Doit-on rêver ou agir, doit-on rêver et agir? Choisir entre la production économique ou une vie saine, simple et tranquille? Trouverons-nous cet équilibre idéal de l’homme intelligent ?
Ce livre bien écrit, qui n’est pas un roman, simple à lire, très riche en questionnements et réflexions est à lire en ce moment car il est porteur d’espoir.

Marie-Jo Fray vous partage

Même les arbres s’en souviennent de Christian Signol

L’auteur : Christian SIGNOL est né dans le Quercy, en 1947, dans la commune des Quatre-Routes-du-Lot, un petit village au pied du Causse de Martel , qui restera son paysage favori et inspirera plus tard toute sa littérature. Il vit une enfance heureuse dominée par la présence féminine de sa mère et de sa grand-mère, bercée par la lumière des collines, les parfums de la campagne et les mystères sauvages de la nature. Après des études de lettres et de droit (1965-1970), Christian SIGNOL se marie en 1970, devient père, puis s’installe avec sa famille à Brive-la-Gaillarde où il a été recruté comme rédacteur administratif à la mairie. Il sera par la suite directeur d’un service de Contentieux et Marchés publics. Il commence sa carrière d’écrivain en1984avec le premier tome du roman « Les Cailloux bleus », qui remporte un grand succès. Le deuxième tome paraît l’année suivante. SIGNOL écrit aussi pour la presse: il a longtemps tenu une chronique hebdomadaire dans Le Populaire du Centre, quotidien régional limousin. En 1990, il publie la trilogie romanesque « La Rivière Espérance ». Il écrit l’histoire des familles françaises. Il a le don d’inclure le quotidien de ses personnages dans la grande Histoire. Ses lecteurs se sentent reconnus, alors qu’ils ont souvent l’impression, dans notre société, d’être invisibles. Ses derniers romans « Nos si beaux rêves de jeunesse »et « Dans la paix des saisons » parus en 2015 et 2016 évoquent les thèmes des verts paradis enfantins et du refuge restructurant de la nature. Son triptyque « La Rivière Espérance » est adapté pour le petit écran en 1995 par Gaumont télévision avec, à la réalisation, Josée Dayan. Il est diffusé sur France 2, en neuf épisodes, et dans vingt pays étrangers. Le succès est immense, ce qui encourage d’autres adaptations : « La promesse des sources » sous le titre La Clé des champs (1998), « L’enfant des Terres blondes » (1999). Entre 1984 et 2019 il a publié 40 romans

Résumé du livre :

Même les arbres s’en souviennent.

Dans ce roman sensible et plein d’espoir, Christian SIGNOL évoque la transmission entre des générations que tout semble séparer mais qui ont en commun l’essentiel : le vrai sens de la mémoire et de la vie.
Lucas, trente ans, fondateur d’une start-up, lassé de la vie urbaine, a la nostalgie de la terre corrézienne de ses ancêtres. Il rend souvent visite à son arrière-grand-père, Emilien, quatre-vingt-dix ans,qui s’est retiré et vit dans un modeste appartement à Tulle proche de ce hameau du Limousin où il a grandi; il aime l’emmener sur le haut plateau couvert de forêts, où le vieil homme a vécu, pour écouter le chant des arbres. Lucas est très attaché à la maison de famille qui le rappelle à ses origines car il sait que c’est là que s’est joué le destin des siens. Il veut retrouver ses racines et, en échange de la restauration de la maison de famille, demande à Emilien d’écrire le récit de sa vie. Emilien, après avoir rechigné, se met à la tâche et, au fil des pages, renoue avec cette existence dure et laborieuse, comment, malgré un travail acharné, il a assisté à la désertification des campagnes qui tentaient de basculer dans la modernité. Une vie marquée par tant de personnages qu’il ne pourra jamais oublier : sa mère, d’abord, veuve de la Grande Guerre, qui épousera le brave Félicien, faisant d’eux de modestes propriétaires ; Sylvie, sa femme ; Paul et Louis, ses fils, dont l’un mourra en Algérie…
C’est pourtant là, dans ces venelles qu’il faut aujourd’hui défricher, que Lucas et son arrière-grand-père aiment à rêver que tout n’est pas perdu. Une plongée fort émouvante dans un monde disparu à jamais.
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Commentaire de Françoise
Marie-Jo nous fait partager cette mémoire enfouie. Dans ces moments confinés où le temps est suspendu, ce livre nous donne le loisir de se ressourcer, retrouver l’émerveillement des choses simples de notre enfance et la fraîcheur de nos émotions.

Bonne lecture

La 3ème semaine, sera présenté le livre de Marie Darrieussecq « La Mer à l’Envers ».

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